Bis repetita
Comme à toulouse il y a dix jours, le PSG a réalisé un match solide et a dominé l'ensemble de la partie, mais a craqué dans les dernières minutes. Privés de leurs meilleures passeurs, les Parisiens ont pourtant tenté et il s'en est fallu d'un cheveu pour que le crane de Pancrate ne change la donne.
Entreprenants en première période, courageux en seconde, les Niçois ont attendu les derniers instants de la partie pour prendre la défense parisienne à défaut. Pourtant les hommes de Guy Lacombe ont produit un match séduisant, en l'absence de plusieurs cadres, et auraient sans aucun doute mérité mieux.
Rothen, Dhorasoo et Rodriguez blessés, Kalou à la CAN, Guy Lacombe a du composer sans ses habituels milieux de terrain. Les jeunes Dja DjeDje, Haddad et Kantari prenne ainsi place sur le banc, tandis que Mendy, Semak, Mbami, Landrin et Pancrate forment l'entre jeu Rouge et Bleu. Coté Niçois pas de surprise Vahirua, Bagayoko et Bellion composent l'attaque azuréenne.
Dès le coup d'envoie les Niçois affichent leurs attentions et pressent haut. Et sur une longue touche, les hommes de Frédéric Antonetti se créent la première occassion de la partie d'une reprise acrobatique de Bagayoko qui termine dans les bras de Letizi ( 5e). Paris reprend alors la main. Semak controle une longue ouverture à l'entrée de la surface et remet en retrait pour Pauleta qui controle en frappe instantanément. Grégorini doit s'y reprendre à deux fois pour capter le ballon ( 10e).
Et le Portugais va encore s'illustrer. Servi par Landrin, Pauleta crochette Varrault et tente sa chance du gauche. Un tir cependant trop écrasé pour inquéter le portier Niçois ( 22e). Suite à une faut d'Abardonado sur Pauleta, c'est au tour d'Armand de frapper au but, sur coup franc. Cadré mais sans danger ( 24e). Et l'occassion de la première période: excentré coté droit, Pauleta centre au premier poteau pour la tete de Pancrate qui trouve le montant ( 36e) !
Corner, tete, but... Et une impression de déjà vu
0-0. A leur retour, les Parisiens montent aux créneaux, mais tardent à se créer une occassion. Les joueurs de Guy Lacombe s'appliquent à faire circuler le ballon, alors que l'équipe locale semble manquer de fraicheur, suit notament à son quart de finale de Coupe de la Ligue remporté en prolongation face à Bordeaux.
Le pressing va finalement payer. Paris fait le siège du but de Grégorini et tente le tir à deux reprises par l'intermédiaire de Semak contré ( 60e), puis Pauleta au dessus ( 61e). Pancrate essaye alors de déstabilisé les locaux en contre. Le milieu gauche du soir enchaine les gestes techniques: controle orienté, sombrero, petite passe en retrait... Malheureusement trompé par le rebond, Landrin ne parvient pas à lui remettre le cuir dans la course ( 64e).
Les Aiglons ripostent timidement en contre , mais la tentative de Bagayoko ne trouve pas le cadre ( 66e). Poussés dans leurs retanchements, les Rouges et Noirs résistent aux assauts parisiens. A quelques minutes de la fin du match, Paris a des raisons d'y croire sur corner, mais Grégorini s'envole et capte le cuir ( 86e). Et sur le contre, Nice obtient un coup de pied de coin. Roudet joue vite. Traoré coupe le trajectoire du ballon. C'est au fond ( 1-0, 88e)...
Dans les arrets de jeu Balmont trouvera meme le montant du but de Letizi ( 91e). Paris ne reviendra pas au score. Assommés à deux minutes de la fin, les joueurs de la capitale pourraont nourrir quelques regrets au terme de cette rencontre, qui aurait pu se solder par un logique résultat nul. Il faudra maintenant aller chercher trois points en Alasce, le week-end prochain. Histoire de ne pas se faire décrocher.
Loic Prigent
Nice-PSG: 1-0 ( 0-0). Arbitre: M. Duhamel. But(s): Traoré ( 88e) pour Nice. Avertissement(s): Abardonado ( 23e) pour Nice; Mbami ( 37e) pour PSG.
Nice: Grégorini- Abardonado, Fanni, Traoré, Varrault - Balmont, Echouafni, Rool- Vahirua ( Ederson, 80e), Bagayoko ( Jarjat, 92e), Bellion ( Roudet, 71e). Entr.: Antonetti.
PSG: Letizi- Yepes, Armand, Mendy, Pichot, Rozehnal- Landrin, M'bami, Pancrate, Semak ( Cissé, 67e)- Pauleta. Entr.: G. Lacombe.